Signons la charte sur la qualité de l’air !

Sucy Environnement et Transition a lancé la Charte Air-Energie-Santé sur les communes de Sucy, Ormesson et Noiseau mais elle concerne tout le Val-de-Marne et bien au-delà.

On choisit ce qu’on boit mais pas ce que l’on respire et nous savons que l’air pollué est la cause de très nombreux décès précoces sans parler de l’augmentation du nombre de maladies respiratoires et cardiovasculaires. Voici ce qu’en dit l’évêque de Créteil , Michel Santier :  » J’étais habitué au grand air de la Normandie et de la Vendée ; l’air pollué de la région parisienne ne me convient pas, cela a conduit à des difficultés pulmonaires et les médecins ont diagnostiqué de l’asthme qui a entraîné aussi l’apnée du sommeil. « 

Mais la qualité de l’air est très largement de notre responsabilité individuelle. C’est pourquoi nous vous proposons de lire pour comprendre (Tête) et si vous y arrivez d’agir et signer la Charte (Mains) proposant à chacun les solutions nécessaires pour un air respirable pour tous et particulièrement pour les jeunes (Cœur).

Appel à limiter les épandages agricoles en période d’épidémie

Au moment où les médias se réjouissaient de la baisse de la pollution produite par les véhicules motorisés en ces temps de confinement, plusieurs régions françaises, au premier rang desquelles le Grande-Est et l’Île-de-France, ont connu leurs premiers pics de pollution printaniers à la fin du mois de mars.

Ces pics printaniers ne sont pas nouveaux. Ils surviennent chaque année à la même période, et sont directement liés à l’ouverture de la saison des épandages agricoles : lors de ces opérations, le gaz ammoniac (NH3) passe dans l’atmosphère et réagit avec les oxydes d’azote (NOx) pour former des particules de nitrate d’ammonium et de sulfate d’ammonium.

Source Ademe

Si ces particules sont, de par leur composition, moins « toxiques » que les particules de combustion issues du trafic routier, elles contribuent à fragiliser les systèmes immunitaires et à rendre les organismes plus sensibles aux infections. Plus précisément, cette pollution abîme les muqueuses des voies respiratoires et des poumons, ce qui permet de faire pénétrer plus facilement les virus1, selon Isabella Annesi-Maesano, directrice du département d’épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires de l’Inserm et membre collectif Air-Santé-Climat, dont VdMT fait partie. Un risque qui doit être pris en compte dans le contexte d’épidémie actuel.

C’est donc au nom du principe de précaution que le collectif Air-Santé-Climat a adressé une lettre aux préfets, aux Ministères de l’Intérieur, de la Santé, de l’Agriculture, de la Transition écologique et au Premier Ministre dès fin mars, afin de les appeler à prendre des mesures (restriction, technique d’enfouissement de l’engrais) pour limiter drastiquement les émissions d’ammoniac et de particules fines agricoles. Le 8 avril, l’association a déposé, par l’entremise de son avocate Corinne Lepage, un référé Liberté sur le lien entre pollution et coronavirus auprès du Conseil d’Etat.

Après délibération du collège de notre association, la décision a été prise de soutenir ce référé, dans le respect de l’objet de l’association tel qu’il est défini dans notre Charte , notamment au regard des points suivants : « proposer des solutions réduisant (…) nos émissions de gaz à effet de serre, en préservant l’humain, la nature et sa biodiversité ; inciter à des actions citoyennes concrètes et locales pour rendre les territoires plus résilients en capacité de résister aux crises économiques, sociétales, énergétiques, alimentaires et de santé publique en liaison avec les citoyens, les élus, les entreprises, les associations et autres acteurs de la vie du territoire ». Nous vous tiendrons informés sur ce site de la suite de la procédure.

1 Source : « Coronavirus : la pollution de l’air est un « facteur aggravant », alertent médecins et chercheurs« , Le Monde, 30 mars 2020.

Chargé de mission pour le Boost Citoyen

Les associations passent avec les institutions à la vitesse supérieure avec 2 chargés de mission pour l’Ile-de-France en prise directe avec nos initiatives citoyennes.

En partenariat avec la Direction régionale Ile-de-France de ’ADEME, le collectif d’associations : Alternatiba, Astérya, Bleu Blanc Zèbre, Les Colibris et le mouvement des Villes et Territoires en Transition recrutent 2 chargés de mission au service de la transition écologique sur 2 des 5 territoires souhaitant expérimenter le programme : Sucy-en-Brie (au sein de Villes et Territoires en Transition) et Paris XVIIIè (au sein d’Asterya).

Les 3 autres territoires envisagés pour la suite de l’expérimentation sont : Alfortville (Alternatiba), Champigny-sur-Marne (Ville et Territoires en Transition) et Draveil-Brunoy (Ville et Territoires en Transition) .

Au vu de la  vigueur  de nos initiatives  le département compte  3 des 5 initiatives sélectionnées.

La fiche de poste :   Fiche-de-Poste-Chargés-de-mission-Transition-2019-10-25

La fiche de poste a été publiée dans différents média de nos associations comme Transition Paris IDF  ou  Colibri 15ème.

VDMT – Contribution Enquête publique contre Europacity

Le projet Europacity a pour but d’artificialiser environ 300 hectares de bonne terre agricole au nord de Paris.

L’enquête Publique du 23.09 au 26.10.2019 du SCOT ROISSY Pays de France (42 communes) est liée à ce projet.

2019-10-24 21_21_18-Registre Demat - Enquête Publique du 23.09 au... - presentation

Vu les conséquences pour l’environnement et le climat d’un tel projet pour l’Île-de-France,   nous avons contribué à l’enquête avec cette 248 ème contribution.

Nous ne comprenons pas la cohérence entre ce projet et « l’Instruction du Gouvernement du 29 juillet 2019 au à l’engagement de l’État en faveur d’une gestion économe de l’espace. » – cir_44820 – ci-jointe.

Il est dit dès la première phrase : « le Président de la République a annoncé la mise en place du principe de zéro artificialisation nette du territoire à court terme, faisant le constat des conséquences pour les populations et pour notre environnement. »

Le contexte qui motive cette instruction est clairement décrit : « la consommation d’espace varie selon les territoires, elle reste très élevée, avec une moyenne de 27 000 ha/an entre 2006 et 2016, soit l’équivalent de 4 à 5 terrains de football par heure. »

Il est donc absolument impensable de sacrifier encore et encore des terres agricoles, surtout autour de Paris.