Microforêt Miyawaki VdMT

Plantée le 27 mars 2024 dans la joie et la bonne humeur à l’Ecole Saint-Exupéry de THIAIS 

En partenariat avec la ville, avec l’aide du directeur, des enseignants, des enfants et leurs parents et  d’adhérents des associations de ville en transition. 

Val de Marne en transition a sollicité en septembre 2023, la ville de Thiais pour participer à la mise en  place d’une microforêt comestible de 100 m2 dans l’enceinte de l’établissement scolaire.  

Le projet a été imaginé initialement par une adhérente de « Thiais en transition » en mémoire de Matthieu Charton, ancien président. L’adhérente est devenue le chef de ce projet jusqu’à sa  réalisation et au-delà (la microforêt ne devenant autonome qu’après 3 étés, elle a prévu d’assurer le  suivi de celle-ci). Elle a apporté enfin les 300 arbres (*) nécessaires au projet avec l’association « Val  de Marne en Transition » dont les adhérents sont les villes en transition.  

Le site a été repéré par la chef de projet habitant Thiais, intervenue en 2023 dans cet établissement dans les 3 classes de CM2 pour la réalisation d’ateliers « Fresque du Climat junior » avec l’association  « Thiais en transition ». Des contacts pris avec le directeur et son équipe ont permis d’obtenir  également leur aide.  

Du côté de la ville, si un accord de principe des élus avait été obtenu fin 2023. Les analyses et les  travaux, à charge de la ville, se sont déroulés tardivement. Le rapport d’analyse du sol n’a  heureusement pas mis en évidence de pollution du sol. 

Le rapport a déterminé que le sol était de type argileux. Quelques jours avant la plantation, qui s’est  effectuée dans les dates limites annuelles de plantation, le sol a été « préparé » (labouré et mélangé  avec le sable d’un ancien bac à sable présent sur la zone et ajout de terres végétales en quantité  limitée). La chef de projet a réalisé le tracé préparatoire de la microforêt deux fois 50 m2 en arc de  cercle de part et d’autre d’une allée en forme de « S ». Les arbres ont été réceptionnés la semaine  précédente, pralinés et placés en jauge dans une butte de terre végétale destinée à être rajoutée sur  la zone de plantation le 27 mars. 

Le directeur avait fait mettre un mot dans le cahier de correspondance des enfants pour constituer pour le mercredi 27 mars, par tranche horaire de 2 heures, des groupes d’une vingtaine d’enfants  accompagnés obligatoirement d’un adulte. Plus de 120 enfants seront présents le 27 mars. Chaque  groupe a été accueilli avec une présentation du projet et des travaux à réaliser. De façon interactive il  a été décrit le rôle du sol, l’arbre vivant et fragile, l’importance des arbres pour les êtres vivants (fabrication d’Oxygène et captation du CO2 à l’origine du changement climatique, matériau,  combustible, un îlot de fraîcheur pour faire face au réchauffement climatique, lieu de diversité,  apport de bien être en se reconnectant à la nature. Les enfants, équipés de gants fournis par la chef  de projet, ont été mis en équipe sur une zone de 2m2 définie par la chef de projet en partant de part  et d’autre de l’allée. Munis de pelles et 2 brouettes fournis par la ville, les enfants aidés des adultes creusaient puis allaient chercher un arbre donné par la chef de projet pour maîtriser le plan de plantation. Quelques arbres ont été plantés le lendemain.

Un barriérage a été posé pour délimiter la microforêt et la mise en place d’une plantation complémentaire  est prévue le 25 novembre 2024. Les conditions météorologiques ont été favorables avec une  pluviométrie suffisante pour permettre l’enracinement des plants. Un mois plus tard, une douzaine  d’arbres ne semblaient pas avoir « redémarré » sur les plus de 270 arbres plantés et font l’objet  d’une surveillance régulière. 

(*) la guilde des 3OO arbres/arbustes et arbrisseaux comportaient initialement 30 espèces différentes  dont 3 (X10 plants) ont été écartés car identifiés toxiques (Rhamnus cathartica (nerprun purgatif),  Euonymus europaeus (fusain d’Europe) et Ligustrum vulgare (troène commun)). Les 30 plants ont  été remis à la ville pour la réalisation de haies en dehors de l’établissement.

Une plantation supplémentaire est prévue le 25 novembre. Les conditions météorologiques ont été  favorables avec une pluviométrie suffisante pour permettre l’enracinement des plants. Un  mois plus tard, une douzaine d’arbres ne semblent pas avoir « redémarré » sur les plus de 270 arbres  plantés. Source 2021 Museum National d’Histoire Naturelle : https://www.mnhn.fr/fr/actualites/forets miyawaki-comment-bien-adapter-la-methode-japonaise-au-contexte-francais : Au plan européen, le  sujet paraît tout aussi éminent : dans sa nouvelle Stratégie biodiversité parue en 2020, votée par le  Parlement, la Commission européenne appelle notamment « les villes européennes de  20 000 habitants ou plus à élaborer d’ici la fin 2021 des plans ambitieux d’écologisation de l’espace  urbain », lesquels « devraient comprendre des mesures visant à créer des forêts, des parcs et des  jardins urbains offrant une riche biodiversité et facilement accessibles ». Loin d’être une tendance  passagère, les « forêts Miyawaki » – suivant la méthode mise au point par le botaniste japonais du  même nom – s’imposent progressivement comme un outil de politique publique, faisant partie  intégrante de la ville durable du XXIᵉ siècle.

Enquête SDRIF-E de Mars 2024

Val-de-Marne en Transition a contribué à l’Enquête publique relative au projet de schéma directeur de la région Ile-de-France – Environnemental (SDRIF-E).

Nous avons souligné que les ambitions d’accueillir 50 000 nouveaux franciliens par an et développer les infrastructures routières nous semble aller à l’encontre de la résilience déjà très faible de la région.

Si un problème majeur arrive, comme l’arrêt des transports, les conséquences sur l’alimentation des franciliens seront majeures. La France, contrairement à l’Allemagne a développé une vision centralisatrice qui la met en péril.

Si une bombe nucléaire tombe sur Paris c’est l’ensemble de la France qui sera paralysée. Ce n’est pas la cas en Allemagne où les villes et les régions sont de moyenne importance et donc mieux réparties.

Nous sommes pour une décroissance de la population en Ile-de-France afin d’augmenter sa résilience et améliorer le cadre de vie des franciliens.

Voici notre contribution :

accidents à Vélo

Il y a beaucoup moins de mort à vélo à Paris : 1 en 2022 au lieu de 4 en 2019, malgré l’augmentation du nombre de cyclistes. Nous pouvons gager que le nombre d’aménagements cyclables et la limite de vitesse à 30 km/h y est pour beaucoup. L’autre raison, observée en Hollande, est que plus il y a de cyclistes et moins il y a d’accidents.

En revanche, hors aglomération, pour les raisons inverses, le nombre a augmenté.

L’association MDB (Mieux se Déplacer à Bicyclette) analyse les derniers chiffres : dans cet article.

Automobilistes et camionneurs, si vous vous approchez d’un cycliste :

  • ralentissez et
  • si vous doublez : garder le maximum d’espace entre le cycliste et l’automobile (1 mètre en agglomération et 1,50 mètre hors agglomération minimum).

Sommes-nous Résilients

#entronsenresilience

Municipalités en Transition (www.municipalitesentransition.org) arrive en France, à l’occasion de la série d’événements MEET (Municipalities for an Equitable Transformation in Europe), partagés entre 5 villes d’Europe dont Arcueil.

Alors que nous n’arrêtons pas de subir des événements qui démontrent notre vulnérabilités, comme aujourd’hui sur l’essence et le gazole et hier la Covid, pourquoi ne pas écouter d’une oreille attentive ce que le mouvement de la Transition a annoncé il y une quinzaine d’années : la nécessité d’améliorer notre résilience.

Pour gagner en hauteur et mieux comprendre les enjeux et méthodes à mettre en oeuvre, inscrivez-vous à cet événement à distance le 14 et 15 octobre 2022 ou consultez le site Internet consacré à cet événement.

https://www.kunelab.org/meetnews/quelle-est-la-force-de-notre-europe

Un lien vous sera envoyé juste avant l’événement.

Entrons en résilience

#entronsenresilience

Notre dépendance aux énergies fossiles comme le pétrole et le gaz nous oblige à être complaisants avec les politiques qui tuent la démocratie et qui tuent le climat.

En plus d’accélérer le réchauffement climatique, chaque litre d’essence et chaque mètre cube de gaz créent une dépendance envers des pays qui piétinent la démocratie. Soutenir les peuples aspirant à vivre libres ne peut se faire qu’en étant résilient, en consommant des produits locaux le plus possible, ou à défaut, en étant vigilants aux impacts environnementaux, sociaux et géopolitiques des importations.

C’est peut-être le moment de revendre son gros véhicule (SUV et autres) et/ou  acheter un plus petit véhicule en ne l’utilisant que si nécessaire, en privilégiant la marche, le vélo et les transports en commun pour prendre sa part et construire une société résiliente. Ce serait aussi le moment d’envisager d’arrêter d’acheter des produits inutiles et rapidement obsolètes provenant d’Asie.

On ne propose pas de vivre en amish mais en étant des éco-acteurs !  La bonne nouvelle c’est que la sobriété (frugalité) peut être heureuse. 

Val-de-Marne en Transition est là pour aider les citoyens

à créer ou développer des Initiatives de Transition dont l’objectif est de mettre en œuvre des actions de résilience locales. 

Ces actions doivent être transversales : je m’inscris à une AMAP et j’y vais en vélo. Je le fais réparer à l’atelier vélo et j’amène mes appareils domestiques au Repair Café au lieu d’en acheter de nouveaux. Je prends soin de moi, non pas en faisant des voyages lointains, mais en retrouvant mon unité par la pratique de la Transition Intérieure, de la méditation et du Yoga du rire. Nous devons retrouver du sens dans l’être au lieu de l’avoir.

Voici la liste des associations de villes en transition : Arcueil en Transition, Boucles de la Marne en Transition, Champigny en Transition, Créteil en Transition, Fontenay en Transition, L’Haÿ les Roses en Transition, La Ruche du KB, Ormesson Environnement Transition, Saint-Maur en Transition, Sucy Environnement Transition, Thiais en Transition, Vincennes en Transition.

Val-de-Marne en Transition est aussi là pour aider les entrepreneurs

qui souhaitent développer une vision positive de l’entrepreneuriat avec le projet international de la REconomie (une économie alternative).

On ne fabrique pas n’importe quoi, n’importe où et n’importe comment. Nous avons lancé pour cela l’Alternateur, un tiers-lieu de Transition.

Logo MeTVal-de-Marne en Transition vient aussi en aide à l’ensemble des municipalités

en leur proposant de participer au projet international : Municipalités en Transition. Comment faire une vraie Transition avec une méthode et des outils à la hauteur de la complexité des sujets ? en réalisant des actions systémiques et en donnant la parole à l’ensemble des composantes de la population, des entreprises, des associations, des  agents des collectivités territoriales et autres institutions.

Alors, êtes-vous prêts à entrer en résilience ?

Apprenez à connaître notre association : lien