Le diesel, encouragé par l’Etat, les constructeurs automobiles européens et l’industrie pétrolière depuis plusieurs décennies, a atteint une telle proportion qu’il a envahi tout l’espace public, urbain et rural.
Décliné depuis les années 90 et 2000 sous de multiples appellations, DCI, HDI, TDI, TDCI, DTI…, son caractère outrancier, son usage inadapté sur de courts trajets, associés à son dérèglement et son mauvais vieillissement, rendent sa fréquentation insupportable pour les citoyens des villes, petites, moyennes ou grandes.
Où que vous soyez en France, piéton, cycliste ou automobiliste, qu’il vous précède ou vous dépasse, vous l’entendrez avec son claquement et son grondement caractéristiques, verrez ses volutes de fumées et le sentirez. L’odeur très forte et étendue qui s’en dégage est d’ailleurs son principal désagrément.
Problème de taille : ses rejets sont à la fois très toxiques (PM, HAP cancérogènes certains, NOX…) et mauvais pour le climat (N2O, NO2, PM, black Carbon suie…).
Chaque utilisateur de ce moteur, même le plus moderne, devient à la fois pollueur en viciant l’air et en dégradant son environnement, et victime en tant qu’être humain, consommateur, agent économique, contribuable…
Inutile de préciser qu’un outil de mobilité aussi nuisible pour l’Homme devrait être interdit et retiré de la circulation et de la vente, à l’instar d’un produit alimentaire impropre à la consommation.
Guillaume Muller
De nombreux automobilistes ou conducteurs de bus laissent tourner leur moteur à l’arrêt comme cela est souligné dans l’article du Parisien : http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/sucy-les-bus-fument-les-riverains-de-la-gare-toussent-03-09-2018-7874979.php
Les arguments de froid ou chaud ne sont souvent pas la raison, le bus ne reste pas des heures à un arrêt, sinon à quoi servirait-il ! Le problème est plus une prise de conscience du danger que représente une pollution qui n’a des conséquences qu’à moyenne échéance.